Moments d’existence
Dans notre asgard la chambre dégage une odeur de thé vert et de toi
Les pensées se plient à l’aura des moments d’existence
Quelques heures éphémères captées sur une photo
A chaque instant tu es de pluie ou fraîcheur de l’océan
Tu purifies mes émotions dans leur essence
Tu invoques Aphrodite l’antique pour vivre
un peu du sel de la passion
Ou tu la maudis pour la douleur d’une trop grande désillusion
Je coiffe mes cheveux, de douces sensations embaument mon corps
Avec les parfums enivrants de Perle blanche
Vous l’ouvrez trop vite comme un cordon ?
Parfois avec un cruel sourire en coin
Je t’aspire en ces moments évanescents
Plus affamée aux soirs coupables et au matin
je frôle ton dos et tes cuisses de mes lèvres
comme Gaïa nouant la terre
brossant couche après couche cherchant un trésor
aspirant à une vie au-delà de l’horizon
mécomptes/malédictions brodant les nuages d’un sourire
Traduction : François Luis-Blanc 2021